D’un point de vue purement granulométrique, les argiles sont définies comme une fraction de taille inférieure à 2µm dans laquelle sont concentrés les minéraux argileux (les phyllosilicates). Dans un sol, cette fraction argileuse <2µm peut être isolée grâce à l’application de la loi de Stockes. Cette loi permet de prédire la vitesse de chute d’une particule sphérique dans un liquide. Elle tient compte du diamètre de la particule mais également de sa masse volumique. C’est pourquoi les minéraux argileux doivent préalablement être "débarrassés" des carbonates et de la matière organique agglomérés.e autour des particules. En effet les carbonates et la matière organique ayant des masses volumiques différentes de celle des minéraux argileux (env. 2.65 g.cm-3), cette dernière pourrait être modifiée et la séparation granulométrique pourrait être biaisée. Ainsi en amont de la séparation ces minéraux vont subir des traitements successifs spécifiques qui permettront de les purifier. Le challenge consiste alors à développer des protocoles de purification qui ne modifieront pas la chimie de ces minéraux argileux.
Responsable technique : Nathaniel Findling
Pour étudier les mécanismes de complexation du mercure Hg sur la matière organique naturelle hydrosoluble (MOD) nous avons développé, à l’ISTerre, un protocole de fractionnement de la MOD issue de tourbes naturelles. Ce fractionnement vise à isoler les différentes fractions (acides humiques, fulviques) qui composent cette MOD, en fonction du caractère hydrophile, hydrophobe ou amphiphile de leurs groupements fonctionnels.
Responsable technique : Martine Lanson